Au détour d’un silence, te croiser du regard, me perdre encore une fois dans les méandres de tes yeux. Quand le temps se suspend rien qu’un instant, que les bouches sont muettes et glaciales, je t’aperçois de l’autre côté dans ton autre monde.
C’est à la
croisée de nos deux empires que mon cœur a décidé de battre, au travers des
foules c’est toi qu’il traque en vain. Penché de mon ciel pour mieux te
rencontrer, le parfum de tes pensées m’enivre dans les fournaises de nos
languissantes journées.
Te voir t’empresser
dans mon cauchemar m’a poussé aux plus doux des rêves, le long des soirées qui
se raccourcissent lorsque tu t’en vas. Mes nuit sont longues, nourries par des
ébauches fantomatiques de toi et tous ces « et quand… » qui remontent
en cascade dans la tête.
Voyage fabuleux
au royaume des regards amoureux, ma reine tu n’es que ma capitale, et puis tout
le reste aussi.
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