dimanche 28 mars 2010

Effluve Amère.

Tes paroles n'ont plus le même goût lorsque je les bois par petites gorgées irrégulières, entre deux tremblements, pendant les pauses, dans le silence de ta voix. Ne me laisse pas m'habituer à ce goût amer auquel je ne fais que de penser depuis ce jour. Distille encore ton parfum à travers la chambre de ma mémoire, laisse-moi être un peu plus.
Laisse-moi devenir.

mardi 23 mars 2010

C'est Pas La Peine.

C'est pas la peine
De vouloir changer pour un rien
De vouloir s'en aller demain
C'est pas la peine

Oh non, non

C'est pas la peine
D'agiter ton pauvre cœur
De sourire à tout-va, d'éviter les pleurs
C'est pas la peine

Non mon ange ça vaut pas l'coup
D'avancer, tout oublier, comme beaucoup
De se donner de la peine
Ignorer les éclairs sur la plaine

C'est pas la peine
Oh non, non, c'est pas la peine

C'est pas la peine
De croire tous ces menteurs
Et de vouloir sortir de ta torpeur
C'est pas la peine
...

samedi 20 mars 2010

A Toi De Voir.

Il y a des écorchures sur les lèvres, dans le creux des joues, partout ou il s'est mordu. Les hématomes tournent au jaune, les plaies sont dissimulée. On peut tout faire, mais tu vois, les blessures restent bien là. On ne s'en sortira pas indemnes. Il ne reste plus qu'à espérer l'amnésie, oublier tout, laisser les choses prendre leur envol, laisser faire. Après tout, on s'en lasse, c'est la vie. C'est la mort. Tu choisis jamais vraiment. Pile, ou face ?

lundi 15 mars 2010

Quote

"J'voulais apprendre à pardonner, j'ai appris à me venger
J'voulais apprendre à aimer, j'ai appris à haïr."

Une pensée pour la semaine:

"Je sais qu'la vie c'est la mort donc la mort faut la vivre."

dimanche 14 mars 2010

Boîte Aux Larmes.

Dans la boîte aux malices, on s'en sort ou on ne s'en sortira pas.
A s'enfuir dans les cratères, on se perd ou on se trouve, tout dépend. Bracelet maudit et sables mouvants, on referme la boîte dans la crainte, on s'évade au gré des éboulements. Sentiers sur la dune, falaises et malaises, aveugle sur le chemin, mon âme s'engouffre au fond du ravin. Se laisser tomber de haut, devenir léger dans le vide, se heurter au fond, dans le creux près de la mer. Sépulture pleine de larmes, enterrement par procuration, ta boîte sous la terre, bien cachée dans le gouffre, des kilos de terre, des nerfs d'acier et voir le temps passer...
Tu vois, comme ça fait mal ?

samedi 6 mars 2010

Trop longtemps...

Mon écorce pâle et salie se fane, et s'effondre de plus en plus, se fend pour voir le Mal sourire et se tordre de rire. Tu sais que je t'ai attendue depuis si longtemps. Mon cœur fatigué vient à s'endormir, battre moins souvent, comme ses tissus blancs dans les ports qui s'en vont dans le vent. Je ne le supportais alors plus, tu sais que je t'ai attendue depuis si longtemps. Tu seras pour toujours à moi, oh oui mon amour, tu seras toujours à moi. Ma peau pâle presque transparente laisse deviner mes veines apparentes. Tout ça n'a aucun sens, plus jamais. Ma mémoire s'efface comme ces pas que j'ai fait dans la neige, et tu sais déjà que je t'ai attendue depuis si longtemps. Quand le sang se fait froid, peau frottée sur le carrelage au matin, j'ai l'effet du détergent dans les plaies à chaque jour que je vis, car je t'ai attendue depuis si longtemps. Et toutes les pages qui sont écrites ne peuvent pas raconter tout ce que je ressens en ce moment. Tout cela est à moi. Tout cela est pour moi. Tu sais que je t'ai attendue depuis si longtemps. Mon être a été rongé de toute cette attente, de toutes ces pensées. Je me suis cogné à la vie avec autant de zèle que pouvais contenir mon esprit. Et toutes ces choses que je n'ai pas supportées me remontent comme des filets de larmes sur le bord de mes yeux brûlants de peine et de désespoir. Tu sais que je t'ai attendue depuis si longtemps. Tu seras pour toujours à moi, oh oui mon amour, tu seras toujours à moi. Et mes yeux brûlants de peine et de désespoir ne pourront jamais témoigner du mal que j'ai enduré avant que tu sois là. Tu ne peux pas t'en souvenir, cela est en moi, ce sont les braises crépitantes qui s'étouffent lorsque les larmes se déversent sur les cendres tièdes. Tes yeux azur pansent les plaies que l'on se fabrique tout seul dans le noir. Je cicatrise avec impatience, car tu sais que je t'ai attendue depuis si longtemps...

jeudi 4 mars 2010

Childhood.

Te souviens-tu du temps où nous donnions des coups aux pigeons dans le park derrière ton immeuble ? Donnes-tu encore de l'importance à ces nuits où nous restions couchés sur le sol tandis que la pluie frappait nos visages ?
J'espère que tu te souviens de tous ces jeux dont nous avions l'habitude de jouer...

Parce que moi oui.