jeudi 11 septembre 2014

Le Temps d'un Verre

J'voudrais que tu comprennes, que tu voies ce que j'ai dans la tête, mais je peux pas te parler putain, je suis figé et c'est comme ça dans mon monde entier. A la traversée des déserts, la poids de la chaleur sur les épaules, sauter la ville de toit en toit, te chercher, te trouver et te laisser glisser comme le sable entre les doigts.

Tristesse à bon marché, se perdre dans les méandres des rues, dans le soir qui tombe, sur la piste de ton ombre. Flirter avec la vie, au carrefour des sentiments, les poumons noyés dans l'haleine vodka d'une fin de soirée, échanger nos maux et, le temps d'une accolade, passer la clope de main en main.

Le Christ en croix sur la route, ouvrir les portes de la mort, se défiler au fil du rasoir. Mêler le sang à l'alcool, repousser les limites. Se réveiller autre part. Se sentir mal, mais se sentir vivant...

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