mardi 2 décembre 2014

Du fond des deux emeraudes...

Que cherches-tu au détour des rues en folie, dans nos nuits aux couleurs de cendre ? Et déjà la peau froide de ton visage qui prie pour le réconfort d'une main chaude et puissante...
Quand les vents de l'hiver nous déposent les perles de givre ici et là, juste là entre nos yeux, tu as le regard des tristes, mais tu as le regard des belles.
Parce que celles-ci sont authentiques, leurs qualités enfouies sous des airs de pudeur, on dit d'elles que leur trésor est en fait un cœur.
Tu es de celles qui font les miracles, le chant des sirènes que les hommes ne peuvent se permettre de fuir, et dans les vallées lointaines ou se mêlent l'ombre à la chaleur, tu danses et tu pries, de tes sublimes atouts, l'arrivée de l'être cher.

Je te croise au hasard, quand nos lumières s'éteignent, quand nos voix brisent le silence, au temps des erreurs et des confidences.
On s'illumine ces quelques instants d'imaginaire à la flamme d'un briquet et déjà nous voilà repartis...
Bouteilles ivres à la mer, message secret et jamais dévoilé, nager les étendues des soirées, la vodka et les artifices viennent nous délivrer.

Du plaisir de nos rencontres, je retiens la timidité de ta bouche, quand l'embarras te pince au creux du ventre, que tu ne sais quoi dire.
La petite perle brille de mille feu et embellit les cœurs, mais se consume à toute allure sans crier gare. Astre tant précieux que fragile, tu files et brûles comme une comète en quête d'un je-ne-sais-quoi que tous ne trouveront pas...