lundi 18 juin 2012

Une Histoire...

Ce n'est qu'une histoire de sentiments, la manière dont les hommes font battre leur cœur. Ce n'est qu'une histoire de compréhension, avancer et regarder sans porter de jugement. Ce n'est qu'une histoire de sagesse, les moyen qu'on se donne pour garder les nôtres près de nous pour toujours. Ce n'est qu'une histoire de coeur, trouver en soi ce qui nous anime, ce qui nous tient les pieds sur Terre mais nous fait aussi décoller. Mais c'est aussi une histoire de haine, quand pour la fille qu'on aime on se déchire par pure jalousie. C'est parfois même une histoire de mort, quand ça va trop loin ou trop vite, qu'on abandonne sans essayer. Tout ça c'est la vie, et des instants qui font qu'on se remet en question, qui nous font apprécier la manière dont vont les choses...

mardi 12 juin 2012

Le Grand Bluff

Les anciens amis passent devant, les yeux baissés comme pour dire que c'est mort, qu'il est trop tard, et sous la pluie battante, on reste là, âmes vaincues sous l'orage de nos vies. Jouer la vie comme quelques cartes au poker, bluffer l'assemblée et s'en aller. Laisse-moi fixer tout ça. La souffrance physique n'arrange rien, le combat continue de toute manière, quoi qu'il arrive. La volonté prend la relève lorsque l'on ne tient plus, et le soir venu, le corps se relâche, les muscles stigmatisés brûlent et la nuit dure éternellement. C'est ça, la beauté de ce combat, c'est pouvoir passer la nuit à regarder les étoiles, quand autour, tout le monde dort, tout le monde abandonne. On reste seul, dans le noir, sous le poids des sacrifices, on veille une nuit entière pour se dire que demain tout recommence...

jeudi 7 juin 2012

Petite P*te.

Collants en lambeaux, l'ourlet de sa jupe se découd rapidement. Pauvre catin, du yaourt au bord des lèvres et des allures de salope, c'est ça la mode en bas des rues, loin derrière le soleil. On se donne un style. On s'affirme sans trop savoir. Espèce de pute. Un coup de pied au cul et le reste tu sais où. Pas la peine d'être fin. C'est plus la peine. Cinq heures du mat' à l'Usine, ta tête éclatée de mannequin flétri me dégoûte. Mais regarde-moi, regarde-toi. Pauvre fille, ne cherche pas. Tu ne me croiseras plus jamais, mais je t'offre un souvenir: de l'amertume à ne plus savoir quoi en foutre. Un certain goût de fer. Le poison nu de la passion avortée. Tu y crois, toi ? C'est une autre que toi que je choisis. Je nage dans les paradis artificiels, j'y trouve des tas de fleurs du mal, des petite allumeuses à deux balles qui s'en vont quand le soleil arrive. Ta vie est superficielle, ce n'est qu'un accessoire. Crie petite pute. Personne ne veut de toi, alors tu t'accroches à la nuit, espérant tomber sur celui. Ferme ta gueule, ça vaut mieux. Tu n'as pas ton mot à dire, j'en ai des centaines.

SIncèrement.

Tu as tellement vieilli, en un jour, perdu le sourire de la jeunesse. Tu as embrasé ton espoir qui s'est consumé comme un linceul flottant dans les airs. Dis-moi, est-ce que tout cela n'est qu'un passage de ta vie ? Ta peau est terne, je me perds en cherchant tes émotions. La fougue de tes yeux est partie, de la même manière qu'une bougie dont la flamme meurt dans le vent. Loin de tout, profondément ancré dans ta bulle, ton visage n'a aucune réaction, tes yeux rivés aux sol continuent inlassablement de gratter du regard ces feuilles manuscrites, sans jamais s'arrêter. Je ne sais pas comment tu vis maintenant, tout est si différent, il paraît que tu en avais besoin. Moi, je n'en sais rien, je n'ai pas été là, je me contentais d'avancer. C'est vrai que tu as voulu disparaître ? Ou voulais-tu t'en aller ? Je me suis posé tant de questions...