lundi 25 février 2008

Grands espoirs...Liberté...



Par-delà l'autoroute, loin du béton, nous aimions courrir dans les hautes herbes qui recouvraient nos contrées. Et alors, tout était magnifique.
La chaleur du mois d'Août nous rajeunissait et le soleil se couchait tard le soir, pour mieux briller le lendemain. Mais un jour, on a érigé des barrières, des clotûres. La liberté était morte. Et le vent était de plus en plus fort. J'étais là, à te regarder, tes cheveux dans le vent. Mais tu étais de l'autre côté de la barrière...

Un jour, je reviendrai, j'aurai une pince et j'irai casser cette barrière. Nous nous retrouverons...

vendredi 8 février 2008

C'est l'histoire d'un mec...

Je connaissais un type qui marchait toujours près de la cathédrale, le soir venu. Un type banal, à première vue. Sous la pluie, ses longs cheveux noirs se bouclaient et brillaient. Pour lui, marcher sous la pluie était une libération. Pas n'importe laquelle, celle de l'esprit. Il pouvait s'abandonner, s'asseoir sur un banc de pierre blanchâtre et attendre. Je connaissais un mec qui avait besoin de pleurer. Alors il se posait sur ce putain de banc et mélangeait la pluie à ses larmes. Dos à la cathédrale, il regardait les pavés, placés les uns à côté des autres.
Cela formait une ancienne route qui entourait le bâtiment. Je connaissais quelqu'un, un gars normal à première vue. Je connassais ce type. Il voyait la vie en noir et blanc. Ca cigarette le brûlait vite et fort. Ca le laissait éveillé, retenu à la réalité. Alors quand elle finissait de se consumer, l'homme partait dans des rêves sans fin. Et pour lui tout était beau. Et pour lui, tout était sincère. Pourtant, il n'avait que la solutide...pour lui.

Et pour la gloire de la solitude, sa clope roulait le long des pavés et s'arrêtait. Le vent finissait par l'emporter un peu plus loin, pour la tuer, la tête plongée dans une flaque d'eau. Alors elle émettait son dernier filet de fumée...
Je connaissais un type, un peu étrange, sans morale ni logique. Et sur un banc, il avait écrit: Héros toxicomane et violent. Alors les arbres finissaient par perdre leurs feuilles et la neige tombait. Et assis, il pleurait. Un samedi soir, sur un banc, un homme banal s'en est allé. Il est parti pour trouver son chemin, il est parti pour toujours. Sans morale, ni logique.