lundi 15 décembre 2008

La Neige - L'Année, et toutes les choses qu'il faudrait faire...

Des bouts de ciel gelés viennent glacer les pavés des routes que nous avions tracées dans un océan de pensées.
Petite maison de viendra grande, le village est une méga cité entourée de collines escarpées et d’immenses champs de blé.
Sur les rochers frappés par l’écume et les marées vient se fracasser du gravier autrefois tombé d’un mont dont le nom trop beau est difficile à prononcer.
Et le sable du temps brassé par un passé tourmenté forme un tracé entrelacé de pensées prématurées.

(Il été temps de débuter l'automne par l'hiver pour enfin aboutir au printemps.)

L’été commençant tend à m’offrir tant d’enivrement que j’entends en être indifférent alors que je bois à la santé de ces gens.
L’autonome n’annone aucune consonnes, me donne ses dernières feuilles et s’étonne de me voir boire à la santé de ces nonnes.
L’hiver sur notre Terre fais taire la bouche des cannons et nourrit les vers qui ne voient plus de vert tandis que les hommes errent vers Manchester et lèvent leur verre à la santé de leur Père.
Il est temps pour le printemps de venir étrangement s’installer ça et là dans nos champs alors que les paysans s’affalant sur des divans trop grands vendus par des marchands trop gourmands d’argent qui ne pensent qu’à l’été où ils boiront à la santé du vent.

Romance d'élitiste, gitan ou bohémien.

Et comme un vrai routard
Je taille au poignard
Mon petit bonhomme de chemin
Et à coup de seringue
J’oublie mon lendemain
Et à coup de burin
Je grave ma vie sans futur
Dans du bois brut rongé par le feu des hommes
Couvert de la cendre de nos héros
Envolés au nom de Personne
Notre divinité de faux-semblants
Arrache ce masque qui me colle à la peau
Et me découvre sur les sentiers perdus
Élevant nos âmes tourmentées
Loin des chemins de Katmandou
Dans les ruines d’un monde
Que nous n’avons jamais découvert
Je perds un temps précieux au pays
Des songes dans les cieux
Les yeux levés vers le ciel
Et les étoiles au goût de miel
Sucré comme le baiser d’un ange échoué
Sur les rives de notre vie qui s’achève perpétuellement.