samedi 15 décembre 2007

Tire-toi, tu portes la poisse.

On a flingué la colombe et ses idées de paix. Les longues nuits sont revenues, il n'y a plus rien à foutre ici.
Tout est parti. Tout est parti avec le vent.
Les rêves s'en sont allés. Même celui où les hommes étaient une nation unique, celui où des enfants brûlaient tous nos drapeaux et pour dire, notre liberté est morte. Le flingue, la révolution, l'immoralité, nous ne contrôlons rien. Rien !

lundi 10 décembre 2007

Oublions-nous.

Allez oublions tout ça. Oublie-moi, oublie-toi. Tu es seul ici. Du haut de l'immeuble, nous ne sommes plus rien. Pars, si c'est ce que tu veux. Quelque part dans la ville, un petit garçon pleure à la disparition de son lapin. Mais cesse de pleurer petit, ton ami voulait juste un peu de liberté.
Peut-être qu'il voulait juste voyager. Car tu sais, le monde est grand, grand. Grand !



Au quatrième étage, Pinpin était aussi seul que haut. Personne ne pouvait être plus haut. Un grand sentiment de vide s'empara de lui.