samedi 29 avril 2006

La dévoreuse

Dans son coin, l'araignée patiente, elle attend sa victime. Dans le noir, elle tisse une toile mortelle qui surprendra plus d'un être.
Mon coeur palpite, lentement, elle bouge ses pattes puis se jette sur sa toile. Elle se prépare à dévorer de la chair, cruelle, sadique, l'araignée ne tolère aucune erreur...
Méfiez-vous des araignées...

dimanche 9 avril 2006

Qui je suis...

Mais, qui suis-je ?

Si j'avais à me décrire, je parlerais de la tige d'une fleur; fin, svelte, à qui on ne donne pas le premier rôle, rôle qui est prit par la fleur. Je parlerai d'un poête anarchiste, d'une personne discrète, engagée, qui à la rage, beaucoup de rigueur et de discipline. J'aime être organisé, savoir quoi faire à quel moment, sans pour autant me laisser dompter par le temps. Je ne suis pas l'esclave de la montre, je suis son allié. Je suis la personne à qui on parle, mais dont on ne se souvient pas. Je suis observateur, passioné par le monde qui entoure l'homme. Jamais je n'oublierai mes racines, la péninsule Ibérique. Le nord, là ou il fait toujours froid. Ces villages en campagnes, avec encore des enclos en bois rongé par les lavres - comme on n'en fait plus-, ces maisons de pierre, froide et protectrices...Je ne dois pas m'étaler à ce sujet non plus, je vous raconterai cela plus tard.

Je suis ce que l'on nomme péjorativement un fêtard, être dansant à tout bout de champs, avec n'importe qui, je suis très ouvert, passioné de rencontre et de communication. J'aime la fête, le calme, l'agitation, les manifestations. Je n'aime pas les courses automobile, les braconiers, les gens qui critiquent avant même de connaître.

Je hais les racistes, la viande, le poisson, la cigarette, les gens qui regardent les jeunes avec un regard obscur.
Vous m'avez déjà vu sur les quelques photos précédentes, et avez vu ce que je fais en dessin.
Vous connaissez plus moi que moi vous, mais me connaissez-vous à moitié moins de ce que vous croyez, ou connais-je plus de la moitié que vous croyez vous connaître ?
Mais ça, c'est une autre affaire...