jeudi 19 septembre 2013

Septembre, en t'attendant.

Le cris, les pleurs, les rires et mes erreurs "commises, puis admises". On promet toujours quelque chose. Un jour ou l'autre, quand elle vous regarde profond dans les yeux, à vous arracher les pupilles, mourant d'envie de vous l'entendre dire, alors elle vous regarde fixement, et vous jurez. Ce matin là, je n'ai pas vu l'aurore. J'en avais marre des nuit perdues dans les pensées, des rêves éteints au fond de la chambre à coucher, des draps chauds qui vous rappellent que vous bouillez d'envie de tout exploser. Une blessure de plus à la main. C'est rien, ça s'arrangera. Je connais bien tout ça. Et doucement, la vie continue, on fait toujours semblant. Semblant de quoi ? De vivre, simplement. Mon monde s'est arrêté avec ma dernière respiration, mais la vie continue. Tout s'est effondré. Alors on fait semblant, - on porte ce masque de comédien, précieux et fragile à la fois - on fait semblant de rire, d'écouter, de voir, de juger et même parfois... d'aimer. Tout ne pourra pas être cicatrisé. Il y a des blessures qui mettraient plus d'une vie à se réparer. Des souvenir qu'on se jette à la gueule, au détour d'une dispute, des déchirures qu'on se balance gratuitement, pour blesser, marquer le coup. Se dire qu'on a réagi. Le sentiment d'être à la hauteur. Mais dis... à la hauteur de quoi, au juste ? Moi, je ne vois rien, j'ai trop fait semblant. Du verre dans les plaies...