vendredi 23 avril 2010

Et par tant de liberté moi, je me sens le coeur froid, c'est une bien triste nuit qui dépose son givre, sur mes lambeaux de rêves. Par tant de sentiers, de routes, j'ai choisi de prendre la nuit, le large qui coupe nos amarres.
Je vous le dis, au revoir.

jeudi 15 avril 2010

Ebauche Sans Nom.

Peu m'importe maintenant
Si tu penses un peu à moi
Ou pas du tout, j'ai oublié
Est-ce que tu m'as bien regardé
Les larmes sèchent au soleil
J'ai vu leur cadavres plein de sel
Mêmes ces journées d'hiver
Traîneront jamais mon cœur sous terre

Ce soir, t'as voulu voir la fin
Me laisser au bord d'une falaise
Ce soir, t'as voulu un témoin
A notre chute préméditée

Je ne peux que te regarder
Du haut de mon empire
Tu sais, que tout est bien fini
C'est demain que je vois d'ici
Dans mon lit s'endort la reine
D'un royaume plein de ruines
Les fissures sont colmatées
Des plaies dans mon cœur emprunté

Ce soir, t'as voulu voir la fin
Me laisser au bord d'une falaise
Ce soir, t'as voulu un témoin
A notre chute préméditée

...

mercredi 14 avril 2010

Industrie Malsaine.

Cendres et poussières, sang au goût de fer, tournoient et coulent près des fils barbelés, dans le périmètre accidenté de la vieille usine désaffectée. Les murs sont couverts de ronces épineuses et d'herbes folles. Nuage et fumée, autour de l'usine, près de l'autoroute de la mort. Lièvre défait, séché par le soleil, lente cuisson de l'âme, recette magique pour une petite entrée au paradis. Le dessert est en enfer. L'erreur est humaine, et le béton nous le prouve, dans la force de réflexion de l'homme, industrie et chimie. Pollue, tue, pille, impérialisme et suprématie.
Dictature de l'être supérieur.
Penser trop vite que son ombre.
Creuser des galeries sous terre, vivre dans le noir.

samedi 10 avril 2010

Libère-toi


Peu m’importe ce qui brûle au travers de tes yeux
Pourvu que ton cœur t’emporte dans les cieux
Car ici illusion rime avec magie noire
Et je veux pour toi autre chose que du poison à boire

Trace ta route à grand coup de crayon
Puisse le soleil te couvrir de rayons
Beauté divine aux yeux qui brillent comme de l’or
Non, l’amour n’est pas un mauvais sort

Et si moi je n’ai que des larmes à t’offrir
Il faudra les changer contre le plus beau de tes sourires
Car ici encore on attend le grand naufrage
Prépare-toi amie à esquiver la rage

S’il suffit de nager à contre-courant
Je nagerai alors le long des océans
Des milliers de crépuscule s’endormiront à tes pieds
Moi j’ai dans mon cœur l’aurore qui t’es voué

Une coupe de mauvais vin pour étancher ta soif
Pour te servir le bonheur par pleines carafes
Ne t’arrête jamais de suivre ce sentier
Puisque c’est ton nom qu’on lui a donné

Des ces malédictions je t’en prie libère-toi
Pour que le soleil guide enfin tes pas
Ainsi ton nom ne manquera pas à l’appel
Et puisse notre union être forgée dans l’Eternel.

vendredi 2 avril 2010

Un Pas De Plus...

Patates et sédiments. Des pierres droit dans le fossé. Des vertiges et plus encore, au travers de la boue qui nous coule entre les doigts. Absurdité du monde, lente décadence et adieux. La recette miracle d'un monde dans lequel la pureté ressort par souillure. Et bien plus encore. Main dans la main, quelques pas hésitants, un pas de plus au bord du ravin. Un pas de plus et c'est la chute, et bien plus encore.