samedi 15 décembre 2007
Tire-toi, tu portes la poisse.
Tout est parti. Tout est parti avec le vent.
Les rêves s'en sont allés. Même celui où les hommes étaient une nation unique, celui où des enfants brûlaient tous nos drapeaux et pour dire, notre liberté est morte. Le flingue, la révolution, l'immoralité, nous ne contrôlons rien. Rien !
lundi 10 décembre 2007
Oublions-nous.
Peut-être qu'il voulait juste voyager. Car tu sais, le monde est grand, grand. Grand !
Au quatrième étage, Pinpin était aussi seul que haut. Personne ne pouvait être plus haut. Un grand sentiment de vide s'empara de lui.
jeudi 29 novembre 2007
Le vendredi était notre petite mort et notre renaissance.
Etrangle-moi. Laisse-moi des ématomes sur ma peau blanche. Il n'y a que la douleur physique que l'on perçoit réellement. Continue, donne-moi des coups. Fais ressortir ce surplus de violence.
Je ferai pareil.
Dans le noir du parking souterrain, minuit nous arrête.
Samedi, nous devons profiter de revivre. Pour ce que nous sommes, parce que nous sommes des hommes forts. Nous n'avons aucunement besoin de votre monde de consommation.
Il est inutile de penser que nous vous écoutons. Continuez votre chemin.
Eh, frère, on remet ça à vendredi soir. Promis, je serai là...
J'aimerai faire ce rêve, avec toi. J'aimerai juste te toucher, te dire que tu es quelque chose que je ne peux pas avoir.
mardi 27 novembre 2007
Dans la gare de Cornavin
On voit ceux qui, un verre à la main, s'oublient comme une samedi soir.
Ceux dont l'espoir s'en est allé, loin d'ici. Il y a les autres et puis toi. Sur le quai, le plus éloigné,
les femmes qui font leurs adieux. Tu es là, toi. Et on se perd à jamais, dans le dernier wagon.
Alors on se souvient de nous, deux enfants qui ont grandit un peu trop vite, deux enfants dépassés par le temps et ratrappés par leurs soucis. Mais regarde-moi, nous avons bien vieilli.
Allez, fait moi un sourire, fait juste un signe...
Et moi j'étais là, assis dans ma chambre. Rendez-moi les rêves que nous avions fait.
lundi 26 novembre 2007
On se réjouit déjà des longues nuits de l'hiver.
mercredi 21 novembre 2007
La vie passe comme tombe la pluie...Fatalement.
mardi 13 novembre 2007
Les roses son fannées.
L'automne est là, il est bien installé. Nous nous sommes regardés et tu as juré que tu m'aimais encore. L'horizon, lui, loin de nos problèmes, a déjà enfilé son manteau blanc. Les montagnes sont tristes et fades. Quoi de plus beau que le ciel bleu qui illumine nos monts ? Quoi de mieux que le contraste naturel de l'herbe verte et du ciel orageux ? J'aurai tellement voulu mourir maintenant.
Finir dans la beauté la plus parfaite. S'en aller. Te prendre la main, une dernière fois.
L'automne s'en est allé, nos espoirs avec. Je marche, seul. Nous avions juré tant de choses.
Nous disions toujours que leur amour était juste un artifice, qu'il n'en était rien.
Et puis la pluie est tombée. Mais si toi tu atrappes le rhume, moi je pleure. Je me dis que je n'ai que le ciel et ma guitare, pour moi. Mais il fait déjà nuit. Titubons une fois de plus dans les ruelles de cette grande ville, Genève. Ah, Genève ! Passons un peu de temps, au détours des bars et des cafés. Oublions-nous un instant, rien qu'un instant. Trinquons pour nos souvenirs, nos pêchés.
Et tes larmes n'ont pas pu être contenues...
Nous nous sommes tant aimés.
mardi 31 juillet 2007
jeudi 1 février 2007
Eloge à un Ange.
Eloge à un Ange.
Le vert de ses yeux me paralyse. Ses beaux yeux verts. Je crois que j’ai rencontré quelqu’un, mais pas un être humain, plutôt un ange. Un ange magnifique, doux, beau, un ange unique, qui est partout.
Près de moi et dans ma tête, tout le temps, comme une mélodie psychédélique et répétitive.
Un ange qui, de jour en jour, me ronge l’esprit et dévore mon cœur. Et je fonds en regardant celle que j’aime. Car je l’aime, plus que tout.
C’est ma drogue. Elle sent la même chose que tous les anges, mais reste si particulière, si précieuse. Il n’y a pas assez de mot pour décrire un tel spectacle. Un seul de ses sourires suffit à m’arracher une petite parcelle de bonheur, je plane.
Son ombre est délicate, l’ange resplendit m’envoûte, m’enivre. Elle est la personne parfaite. De mon cœur sombre et embrumé, le brouillard est chassé et tout redevient limpide. Elle purifie mon cœur et me nettoie de mes souillures.
Suis-je mort ? J’ai rencontré un ange. Il n’y en a pas sur Terre, normalement. Mais vous savez, il arrive que parfois, les anges tombent de leur beau ciel bleu, par malheur.
Je l’aime.
Je te vois. Je t’imagine.