lundi 24 août 2009

18 Ans Du Soir...

Tu l'sais aussi bien que moi, ici rien ne va comme tu le voudrais. Ok t'es clean, c'est quand que t'es censé être bien ? Hein dis-le moi encore une fois, y'en a marre de penser aux choses que j'ai pas eues.
Et malgré tout ce que t'as tenté de faire pour moi, n'oublies pas que ce ne sera jamais suffisant, mais à ton nom je garde encore la tête haute, hors de l'eau quand je peux. J'ai jamais trop aspiré à toute ces choses d'ailleurs là j'ai même du mal juste à respirer alors ok tes paroles sont bien belles mais il manquait quand même un peu de la réalité.
C'est fatal, retour de flamme du destin, même si ça fait des plombes que tu m'as pas tenu la main, que j'ai pas pu retourner dans tes bras, tu sais que j'suis fier comme d'un putain de grand frère qui serait devenu une star limite inter-planétaire...
Quoi qu'il arrive t'es là au fond de ma chair et si on a tous les deux grandi un peu trop vite, on finira bien par tout faire rouler tu vois ?
Et moi j'suis là, à essayer de t'écrire un truc bien pour pas que tu penses que je finirai mal, même si ça me colle à la peau, tu sais, comme une entaille jusqu'aux os. T'en sais un peu plus que moi sur le sujet alors je peux bien me taire, plus rien à t'apprendre, je sais que tu me considères comme la relève, t'sais je suis debout mais mes putains de jambes ne tiendront pas, c'est comme ça si j'perds la foi, que je prends froids ou même si je t'ai laissé tombé toutes ces fois, j'espère que je finirai par être à la hauteur de tes espérances, de tes rêves volés par tous ces salauds.

J'sais que même si tes voyages entre nulle part, tes rêves et l'hôpital t'ont usé pour de bon, y'a pas moyen, t'as pas perdu tous ces souvenirs.
Si ça s'trouve ton frère était pareil, avec toi comme un ange gardien, avec moi comme un vaurien.
Il peut pas piger, ou p't'être qu'il a juste trop donné j'en sais rien, tu sais que ça me tue, gentiment, tu souffres avec le sourire.
Des fois y'a des anges qui volent, qui reviennent et m'attendent, ceux qui me disent qu'il ne faut pas espérer et miser sur les hommes. Bourrés comme pas possibles ils me tendent les bras et c'est comme ça, en m'endormant que je pense à toi, tu comprends que j'ai plus rien à vendre ni même à donner, j'suis juste souillé mec excuse-moi si la boutique est fermée.
Si le temps épargne mes blessures et me rend un semblant de sourire alors je serai toujours prêt à me battre, fièrement, pour n'importe laquelle de tes valeurs.
Préviens-moi juste, si tu découvres quelque chose de nouveau et même si tu ignores encore que y'en n'a plus pour longtemps, toi au moins ne baisse jamais les bras, pense à ton putain de protecteur même s'il a parfois été violent, même si parfois tu t'es blessé, comme un coup à la tête ou un pincement au coeur, j'imagine même pas qu'un jour tu partiras.

Je suis désolé d'être si sale, t'es peut-être pas parfait mais au moins t'as un coeur qui te parle et ça, ça vaut tous les anges du monde. Je sais que ton coeur te raconte que sous la boue et les cendres qui couvrent mon coeur se caches de bien belles valeurs. Tu m'as percé en plein jour, t'as tout de suite tout deviné, n'oublie pas le trésor que t'as découvert, même si ça vaut pas une thune c'est tout ce qu'il me restait à t'offrir.

samedi 22 août 2009

Histoire De.

Tu connais toi, l'histoire de la fille dont le copain est mort l'autre soir, peu après minuit ?
Moi, si. C'est une histoire bien tragique que je n'oserai te raconter. On dit que chaque soir depuis ce jour, on en verse des gouttes de sang.

Quelques pas dans un cimetière.
Un inconnu vaporeux assis sur un banc.
Des pas sur du gravier.
Un souffle.
La mort.
Tu fais tomber ton mégot.

vendredi 21 août 2009

Violence Populiste

Peut-être que c'est ça, la douleur. Elle prouve notre existence quand elle vient, sans prévenir et très brutalement. Une forte montée d'adrénaline, le cœur qui bat.
Tu devrais t'écorcher la paume de tes mains, pour voir.
Juste une entaille, un canal rouge et sombre.
Une petite plaie de tristesse.

mercredi 19 août 2009

Tu crois quoi, toi ?

Tu crois, toi, qu'on peut mourir à force de pleurer trop longtemps ?
Parce que moi, j'y crois. J'ai essayé. J'essaie encore...

vendredi 7 août 2009

Que Tout Soit Vidé.

Le chat tourne en rond dans le salon, petite boule dans la gorge deviendra grande.
Précipice dans l'estomac, gouffre languissant, estompe tes cris, une estampe, un écrit.
A tribord, à trois heures le soleil brûle l'épaule, les pôles et les heures, des heures de pause.
Douleur et amertume, ton dessein n'est pas joignable, mon destin est passable.
Couler à pic, se noyer dans des tableaux noirs, tracé épique, de nos royaumes d'ocre.
Vie à la mer, volée et perturbée, nuage dans mon ciel, brouillard dans tes plaines.
Visage plein de poussière, vie à la mer, et la mienne est hantée, ma mère est ocre et noir. Argile d'Espagne, colère de l'Europe. Tempête du nord, opale d'Orient.

lundi 3 août 2009

Drunken...

Bientôt que les os. Tu te lèves un matin avec cinq kilos de moins.
Tu te dis que c'est normal, d'avoir passé ta journée seul, avec un mal de crâne, en jouant avec une lame.
Tu te dis que c'est normal de voir des larmes couler le long de ton visage.
Tu te dis que c'est normal, la vie reprend toujours le dessus, taille ton chemin et tais-toi.

Tu prends le chemin le plus triste de ton existence.