mardi 29 décembre 2009

Une Vie De Paradoxes.

Il y a un paradoxe à toute vie, en chacun de nous.
Mon paradoxe, c'est d'être heureux mais me sentir à la fois très mal, au bord du précipice.
C'est pas antinomique ça, vouloir mourir alors qu'on aspire à la vie comme elle vient, sans autres artifices ?
Je crois que c'est là l'essence même de toute vie humaine, le paradoxe. Ne jamais s'avouer les choses clairement, se défiler, ne pas être face à soi-même. Il n'y a que l'isolement qui le permet, alors on s'entoure le mieux possible. Et paradoxalement, mieux vaut être seul que mal entouré.
Plutôt la mort que la souillure.
Ecrire me fait tant de bien, et pourtant je sais que si j'arrête de le faire maintenant, je ne serai pas plus heureux, mais j'en pleurerai. N'y a-t-il pas encore un paradoxe ?

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