mardi 19 août 2014

Rouge Sang.

Tout faire exploser, puis s'en aller...

Ce rêve, je l'ai fait tant de fois. Jamais avec les mêmes motivations, jamais avec la même passion pour cette science de la destruction. Mais je l'ai tant souhaité.
Au gré des hématomes, par-delà les coupures, dans la chair et dans le sang, dans mon âme noire et mes nuits trop blanches, il y a trop d'idées qui bouillonnent.

Ne pas oser. Préméditer. Se sentir lâche. Ne pas s'endormir. Y repenser. Encore et encore, le poing déchiré contre les murs, les jointures et la chair à vif, rouge colère, rouge sang, rouge désespoir.
La couleur de l'émotion que l'on avoue pas. Être trop fier pour. Vouloir le cacher aux autres. Prétendre, une fois de plus, que ce n'est rien. Évoquer des excuses minables...

Saigner pour vider, pour se vider. Laisse couler, faire sortir. Évacuer comme on peut, dans la violence, dans les pertes de contrôle. Ne pas savoir quoi faire, mais le faire le plus fort possible. Processus de dégradation brutale.

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