lundi 25 janvier 2010

Assassinat.

Y'a-t-il quelque chose de plus beau, de plus puissant, que le sentiment d'espoir qui submerge une personne au moment de sa mort ? Cette lueur d'espoir qui brille au loin, qui donne à tout le monde un moment où l'autre l'illusion que l'on peut échapper à ce triste destin. As-tu pensé, mon Ange, à la victime au visage lacéré d'un tueur froid et livide, persuadée qu'existe un exutoire.
Que ressent l'assassin lorsqu'arrive le moment où, en ôtant la vie de sa victime de manière brutale, il brise tout espoir dans le cœur de l'autre ?
N'est-ce pas la une émotion ultime, plus forte, plus grandiose que tout le reste ? Le meurtre en deviendrait un geste à la beauté parfaite, une libération, un acte gratuit donnant accès à un plaisir plus que certain. Mon ange, ce n'est pas un mal, tout le monde meurt. Tôt ou tard, nous devons partir. Mon ange, voici notre sort à tous.

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