jeudi 3 novembre 2016

Les nuits agitées

La pluie dans tes yeux qui ne s'évade pas, le bitume mordant la poussière le long des routes, autant de pâles souvenirs qui s'évaporent peu à peu. Amnésie mécanique, se protéger dans l'oubli, comme une couverture que l'on tire sur soi pour ne plus voir. Et ton regard qui se jette à corps perdu dans la nuit, dans le noir des nuits blanches et des fonds de bouteille.
Alcools ravageurs, inspiration chimique, tu m'as laissé tombé comme je t'avais si vite oublié. Dans le fond des périodes creuses, ton mutisme m'a définitivement blessé.
Trop de mots m'ont réduit au silence.

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