mercredi 15 septembre 2010

Torche à la Main.

Poésie moderne, on revendique par la destruction, le carnage. Dans la rue, les anarchistes, en plein acte d'une tragédie à la grecque. Politique du désordre, on favorise la cassure. Au-delà de ça, c'est la consommation de masse, le règne du Dieu média. On te fait acheter tel ou tel truc. Je ne suis ni un anarchiste, ni un ange. Le paradoxe est dans l'air du temps. Le feu dans le regard, les Saints ont la torche à la main. Entre Delphine et Hippolyte, je choisis la mort déchirante, et les lambeaux de peau à n'en plus finir. Là où vit le Chaos, l'Art s'étend. Il n'existe aucune culture dans l'unité et l'ordre, seulement l'élitisme et le dictatoriat d'un système qu'on s'impose.
On se fixe des barrières, comme si l'on se coupait un bras ou une jambe. Elle est donc bien là, la blessure. Ça ne tourne pas rond, et le manège tourne pourtant. Théorie absurde et bourdonnante, on refait un monde qui devra se reconstruire et se trouver une identité propre...

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