Prendre part à la fin des temps, à la fin d'un nous
Parfois la vie nous joue de mauvais tours
Nous laisse sans espoir au point de non retour
Comme si la mort avait une faim de loup
Tes yeux, tes beaux qui implorent le pardon
Impuissants et beaux, aux portes de mes orbites
La gorge terrible qui se sert, le cœur noir qui palpite
Ce jugement est nôtre, telle est notre sanction
Sûr que le Boucher viendra pour nous
Que les hommes prennent pitié de voir en moi le courroux
Ainsi en ce jour de pluie m'abandonne mon pouls
A l'heure de rendre l'âme, splendides, accrochez-vous
Le funeste râle de ma longue agonie
Ô si douce et précieuse pensée vengeresse
Épousera ton être comme une mortelle caresse
Et viendra malicieuse, cauchemarder vos nuits.
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