lundi 9 juin 2014

Cachets.

Dans la nuit, au plus profond de la tiédeur du vent, quand le soleil s'en est allé bien loin, l'esprit fond, ne tient plus en place. Un sentiment de vide immense s'empare de la nuit, alors les dés sont jetés.
Je voudrais te dire de venir m'aider, de me comprendre ou juste de m'écouter, mais ce soir, tu n'es même pas là.
Je voudrais que tu me protèges de moi, de mes longues nuits sans sommeil, quand les  larmes me montent au bord de mes yeux fatigués.

Quand toutes ces étoiles brillent dans mon ciel rouge et si lointain, je me sens orphelin. Comme un gosse qu'on n'aurait pas écouté.
Comme un adulte qui aurait grandit bien trop vite, qui en aurait vu bien trop.

Car les chemins sont nombreux, et nos aventures aussi. A voyager de drame en drame, on apprend beaucoup. Mais cette quête purificatrice aurait dû se faire en douceur...

Et encore un fois, je m'endors, et puis je recommence.

Rien ne change jamais.

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