lundi 8 avril 2013

Etranger

Depuis que tu as mis le feu aux poudres, mon coeur, comme une cigarette, mon coeur n'est plus que cendres. Souviens-toi l'odeur de l'herbe, de la liberté livide, quand tout semblait pâle et terne, quand tout n'était que soir de pluie. Là-haut dans la cime de nos peurs, mon coeur, je ne suis plus la mesure, la mesure de mes actes, les limites du raisonnable... Depuis que tu as attiré les foudres, mon coeur, comme un tronc sec, mon coeur s'est embrasé d'un coup, d'un coup de rein...

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