jeudi 7 juin 2012

SIncèrement.

Tu as tellement vieilli, en un jour, perdu le sourire de la jeunesse. Tu as embrasé ton espoir qui s'est consumé comme un linceul flottant dans les airs. Dis-moi, est-ce que tout cela n'est qu'un passage de ta vie ? Ta peau est terne, je me perds en cherchant tes émotions. La fougue de tes yeux est partie, de la même manière qu'une bougie dont la flamme meurt dans le vent. Loin de tout, profondément ancré dans ta bulle, ton visage n'a aucune réaction, tes yeux rivés aux sol continuent inlassablement de gratter du regard ces feuilles manuscrites, sans jamais s'arrêter. Je ne sais pas comment tu vis maintenant, tout est si différent, il paraît que tu en avais besoin. Moi, je n'en sais rien, je n'ai pas été là, je me contentais d'avancer. C'est vrai que tu as voulu disparaître ? Ou voulais-tu t'en aller ? Je me suis posé tant de questions...

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