Cellules sédentaires, qui trépassent et sensuellement passe, coulent le long de tes lèvres comme un filet de miel exposé au soleil. Les écorchures sur ta peau, ta peau à vif, écorchée, déchirée pendant que le sel susurre des pamphlets presque à vide, avides de douleur et nauséabonds, nous les voyons pleurer, nous les voyons sourire.
Nous les voyons pleurer nous les voyons mourir.
Main de fer pour combien de gants de fer, le poing tendu, mâchoire ouverte, hurlant à tout va pour un idéal, les larmes de sang versées pour les anciens de la liberté, liberté médiatique et sexuelle, auto-sacrificielle et plus que jamais proclame la censure des sens, l'expression des sentiments les plus sincères, sérieusement interdit à qui le veut et le peuple gueule.
Gueule ouverte, plaie acide, aseptisé et aveuglé, le peuple scande des slogans conservateurs pour la gloire d'un pays atrocement atrophié par la crise, chrysalide, cocon hermétique, nous ne pouvons entrer, nous ne pouvons sortir...
Nous ne pouvons pleurer, mais nous pouvons mourir.
1 commentaire:
les anciens*
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