samedi 7 août 2010

La Nuit des Illuminés.

Entre fausses notes et faux pas, je cherche un témoin à la mascarade. Je tombe de la gouttière, m'accroche aux barreaux, délicieuse escapade nocturne qui me consume, chaque nuit un peu plus fort, chaque nuit près de la mort.
Comédie tragique de notre histoire, je cherche encore ce paradoxe qui m'a tout dérobé.
Entente avec le diable, petit deal entre amis, il n'y a plus que lui et moi, épaule contre épaule, tandis que chaque étoile joue un tour à tant de regards vidés.
Entre chiens et loups, s'entretuent les volontés, toutes asservies par un millier de désirs hurlants. De tout là-haut, je t'aperçois, au bord de la fenêtre, fantôme de ma nuit.
Lumière divine contre ombre malicieuse, chaque mélodie enivrante s'estompe dans ma mémoire, tout passe tout casse, désaccord et mésentente, deux tons au-dessous du reste.
Loin des futilités, chute cent fois sans faille, rien ne pourra plus arrêter la chute qui nous lie. Certains se jettent du haut de la falaise, dans la vie ou dans la tête, certains se jettent du haut du malaise...
Tragédie comique de notre histoire, une harmonie de plus, extinction des âmes.
Entente avec les anges, l'esprit consolé par les douces ailes tièdes des anges endormis. On profite, un saut depuis le haut du paradis, un saut et on s'enfuit.

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