vendredi 11 juin 2010

"Non, ce n'est pas du vin. Oui mon ange, c'est du sang..."

Cœur rongé et qui lentement fait ressortir les rides de l'angoisse et de tant de crispations.
Âme solide, attachée pour l'éternel à ce cœur de pierre. Toujours au plus profond se plante le poignard d'un passé qui n'a pas existé.
Visages fantomatiques, illusoires, pure décadence de l'esprit par la force de la parole. Des sanglots qu'on ne peut plus jamais faire taire, qui ne finisse plus de couler et qui ne sècheront jamais, dans l'âme et au plus sombre du cœur.
Il verse un liquide qui n'est pas du sang. Il se vide de quelque chose, ce soir, quelque chose qui fait mal.
Des années de silence.
Le mal en bouteille se répand, le conteneur se brise, fissure amer qui fait pleurer comme pleurent les yeux des statues.
Des cicatrices dans mes souvenirs, mutilation des rêves et des désirs.
Se taire pour mieux se révolter.
La plus longue recette de l'esprit.
Liberté: dans le cœur, au fond de soi, que l'on garde pour la vie. Et moi, je tiens mon cœur à la main, et je longe ce chemin qui s'étend jusqu'à mordre le bas de l'horizon. Alors j'avance à jamais ce chemin, au nom d'un combat qui ne cessera point.

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