mardi 21 octobre 2008

Et si...

Et si je devais écrire ma lettre d'adieu maintenant, elle ressemblerait à ça:

A Toi, divinité de mes nuits, ange de mon crépuscule, beauté de mon aurore, étoile filante de mon ciel. Le couteau dans la plaie, l'écorchure de mon âme.
A toi, jumelle. A Rémi comme à ma petite sœur. A ceux qui sont au plus profond de mon cœur.
A tes paroles, tes conseils. A ton étoile, là-haut.
A ma mère.
A mon père...
A Jack, si tu peux encore lire ceci. Jack, ma petite mort.

Si il y a une chose regrettable ici bas, c'est bien la Séparation. Dissocier le corps de l'âme et s'en aller loin, le plus vite possible, sans jamais se retourner. J'aurai aimé tout prévoir, tout contrôler. "Fallait choisir une route, alors on a choisi la pluie, acide à s'en brûler le cœur." Si pour moi commence un trop long tourment, n'ayez aucune empathie envers moi: bien au contraire, réjouissez-vous du temps qu'il vous est imparti et souriez, car rien n'est plus beau.
A ma mort, vous ferez deux choses: la première, c'est une fête. Vous organiserez une grande fête, avec des petit-fours de toutes les couleurs, des boissons pétillantes, de la musique entraînante et de la joie à profusion. Et puis vous sourirez en pensant à moi car mon seul souhait est de vous voir tous, heureux.
Nous nous sommes tant aimés.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Magnifique...